Valerie

Mis en place à titre expérimental depuis le 4 avril 2017, le travail délocalisé est effectué au sein des centres d’incendie et de secours de Châteaulin, Douarnenez, Landerneau et Lesneven par 6 agents administratifs, dont le lieu habituel de travail se situe à Quimper (site de Kéradennec) ou à Brest (sites de Foch et de Kérallan).

Décidée en 2016, la mise en place de ce dispositif a pour finalité d’améliorer globalement le bien-être au travail des agents du SDIS 29 en répondant à des situations individuelles particulières.
Il ne s’agira pas, pour les agents concernés, de travailler depuis leur domicile mais d’intégrer un site différent du lieu de travail habituel comme les centres d’incendie et de secours.
Le travail délocalisé a fait l’objet d’une délibération votée le 16 décembre 2016 par le Conseil d’administration du SDIS 29 après avis du Comité Technique (CT) et du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT).
Rappelons que le ce type d’organisation est un acte volontaire et réciproque entre l’agent et son supérieur hiérarchique.

Sandrine Le Loc’h, chef du bureau Dialogue internet au groupement RH, et pilote du projet, précise :
IMG 3953« Il s’agit d’une nouvelle forme d’organisation du travail qui permet à l’agent qui le souhaite d’exercer de manière régulière et volontaire, à hauteur d’un jour par semaine, ses missions ailleurs qu’à son poste de travail habituel, dans des locaux de l’établissement, en l’occurrence des centres de secours. Toutefois, un certain nombre de critères, à la fois techniques et organisationnels, doivent être pris en compte. L’expérience a donc commencé le 4 avril pour une durée d’un an à titre expérimental. Le but étant d’étendre la démarche à l’issue de cette phase.
Cette nouvelle organisation fait suite au décret du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature, et s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21.
Malgré quelques difficultés rencontrées, l’expérience a plutôt bien démarré. Un point d’étape sera fait à la rentrée en lien d’ailleurs avec un membre du CHSCT.
Il faut également souligner l’implication des Chefs des CIS concernés qui ont réservé un accueil favorable au projet, des agents, ainsi que des Chefs de groupement.

Valérie Scoarnec du groupement Formation explique pourquoi elle a fait le choix du travail délocalisé :
Valerie 2« Je travaille habituellement à Brest mais j’habite à Châteaulin. En venant une journée par semaine au Centre d’Incendie et de Secours (CIS), j’économise du temps de route et c’est plus facile pour moi de m’occuper de ma fille ce jour-là.
Je suis également sapeur-pompier volontaire dans ce CIS. Donc s’il y a un départ en intervention le matin ou durant la nuit, comme c’était le cas ce matin, il est plus facile pour moi d’aller travailler près de chez moi plutôt qu’à Brest. Je peux aussi me mettre disponible opérationnellement sur la pause déjeuner. »

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