bon samaritain

Depuis le 1er octobre 2020, le SDIS 29 se sert d’un nouvel outil pour porter secours aux personnes victimes d’un arrêt cardiaque. Il s’agit de l’application “Staying Alive”.

Gratuite, elle recense les défibrillateurs et permet aux citoyens de devenir des « Bons Samaritains ».

Ces derniers peuvent ainsi être déclenchés par la plateforme du 18/112 sur des arrêts cardio-respiratoires survenant dans les lieux publics et augmenter les chances de survie des victimes.

 

 

L’ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE (ACR)

50.000 personnes en France meurent chaque année d’un arrêt cardiaque. Cela représente donc plus de 130 morts par jour ! Ce chiffre dépasse les 400.000 en Europe et 7 millions dans le monde.

Le taux de survie d’une victime d’un ACR est de seulement 7 % en France alors que dans près de 70 % des cas, l’arrêt cardiaque se déroule devant un témoin mais souvent non-formé aux gestes de premiers secours.

Selon l’INSERM, une défibrillation précoce permettrait de sauver plusieurs milliers de personnes chaque année. En cas d’arrêt cardiaque, le temps est un élément décisif qui conditionne les chances de survie. Au-delà de 4 minutes, on estime que pour chaque minute écoulée, les chances de survie diminuent de 10 %. Sans oxygénation, le cerveau peut être gravement endommagé et présenter par la suite de lourdes séquelles.

En moins de 10 minutes sans réanimation, le pronostic vital de la victime peut donc être fatal. Compte tenu du temps nécessaire aux secours pour arriver sur le lieu de l’accident, il est donc indispensable que les témoins d’un arrêt cardiaque puissent appeler les secours et démarrer la réanimation de la victime par le massage cardiaque.

 

LE SDIS 29 ET LE FOND POUR LE DÉVELOPPEMENT DU BON SAMARITAIN (FDBS) PARTENAIRES

Le SDIS 29 a initié un partenariat gratuit avec le Fond pour le Développement du Bon Samaritain (FDBS) qui gère l’application Staying Alive.

Une convention a été signée entre le FDBS et le SDIS 29 le 6 janvier 2020 qui prévoit de confier aux sapeurs-pompiers finistériens un accès à son logiciel de cartographie des Défibrillateurs Automatisés Externes (DAE) et de géolocalisation des secouristes inscrits sur ses bases de données.

Depuis le 1er octobre 2020, le SDIS 29 est en capacité de déclencher les “Bons Samaritains” du département sur les ACR sur les voies et lieux publics.

 

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Gratuite et disponible pour iOS et Android, l’application mobile “Staying Alive” cartographie les défibrillateurs cardiaques recensés en France et propose des tutoriels sur le comportement et les gestes de premiers secours à adopter en cas d’arrêt cardiaque.

Par ailleurs, une nouvelle fonctionnalité a vu le jour en 2016 : la possibilité de s’inscrire en tant que “Bon Samaritain”.

Ces citoyens, sauveteurs et volontaires, gardent la géolocalisation de leur smartphone activée, et peuvent être sollicités par les Centres de Traitement de l’Alerte (CTA) des SDIS pour intervenir sur un arrêt cardiaque à proximité en attendant l’arrivée des secours, que ce soit en allant chercher un défibrillateur ou en commençant à prodiguer un massage cardiaque s’ils sont formés aux gestes qui sauvent.

Cette application représente un grand intérêt pour le secours d’urgence à personnes notamment en ce qui concerne les ACR.

La distance entre le centre de secours d’où partira le véhicule sapeur-pompier et le lieu d’intervention est incompressible. Le déclenchement des « Bons Samaritains » à proximité immédiate du lieu de l’intervention permettra de réduire significativement le délai de prise en charge de la victime d’un ACR.

 

DECLENCHEMENT

1. Appel d’un témoin signalant une victime dans un lieu public avec suspicion d’ACR.

2. Un opérateur CTA engage les secours sapeurs-pompiers.

3. Un second opérateur CTA recherche des « Bons Samaritains » en tapant l’adresse de l’intervention et en précisant le périmètre de recherche (moins de 500 m, moins d’1 Km, moins de 5 km).

4. Une fois les secouristes trouvés, l’application envoie un message sur leur smartphone en leur indiquant l’itinéraire à suivre. Au même moment, si possible, l’application envoie un 2è secouriste chercher un DAE pour l’acheminer auprès de la victime.

5. Le 1er sur les lieux confirme son arrivée et débute le massage cardiaque. Si un DAE a pu être trouvé, il est également mis en place et en fonction.

6. Le massage se poursuit jusqu’à l’arrivée des secours.

 Plan de travail 1

 

Téléchargez gratuitement l'application "Staying Alive"

telecharger

 

QUESTIONS/REPONSES

L'application est-elle gourmande en énergie

Comme beaucoup d'autres applications actuelles Staying Alive met un point d'honneur à consommer le moins de batterie possible pour vous localiser en permanence. Qu'il s'agisse d'iOS ou d'Android, les systèmes d'exploitation des téléphones permettent désormais de concilier localisation et autonomie.

Je n'ai jamais été déclenché, suis-je encore localisable ?

Afin de vérifier que vous êtes toujours localisable, il faut vérifier les réglages de Staying Alive, réglages qui dépendent de votre système d'exploitation, voire de la marque de votre téléphone.

L’application et le téléphone portable doivent-ils être allumés pour nous alerter ? Si le portable est en veille/le son est coupé ?

Il n’est pas nécessaire que l’application Staying Alive soit lancée pour être alerté.
Le téléphone doit être allumé et la géolocalisation activée ainsi que les données mobiles afin de pouvoir recevoir une alerte.

Que se passe-t-il si je ne ne peux pas intervenir ?

En cas de non réponse ou de réponse négative, vous n’êtes pas identifié. Le système alertera les autres Bons Samaritains présents aux alentours.
Dans tous les cas, les moyens de secours professionnels sont envoyés.

Avons-nous une part de responsabilité ? Quelle est la législation mise en oeuvre ?

D’après un document officiel du Ministère de l’Intérieur : « Le délit de non-assistance à personne en danger ne paraît pas susceptible d’être retenu à l’encontre des ‘Bons Samaritains’ ».
De plus en cas de réponse négative, vous n’êtes pas identifié.
Il ne peut donc y avoir de poursuites à l’égard des « Bons Samaritains » dans les cas où il ne pourrait pas intervenir où que la victime décéderait avant l’arrivée des secours.

Que se passe-t-il si je réponds que je peux agir mais que j’arrive trop tard ?

Le Bon Samaritain n’a aucune obligation de résultat et ne remplace à aucun moment les secours professionnels. Il représente un « plus » dans le meilleur des cas.

Plus d'infos sur :

https://www.stayingalive.org/

https://www.bon-samaritain.org/fr/

appel-urgence

Les numéros d'urgence

En France, les numéros d’urgence sont les suivants :

15   : SAMU

17   : Police

18   : Pompiers
112 : Tous types d'urgence, depuis tous les pays européens

114 : Numéro de signalement d'urgences de tous types pour les personnes déficientes auditives

115 : SAMU social (hébergement d'urgence)

119 : Enfance en danger



Sapeurs-pompiers 18

Capture decran 2012-09-05 a 15.24.23Ce numéro est opérationnel et gratuit depuis le décret du 9 février 1928. Il permet de joindre les sapeurs-pompiers partout en France.

Que se passe-t-il lorsque vous appelez le « 18 » ?

L’appel est centralisé vers un centre de réception du « 18 » : le Centre de Traitement de l’Alerte (C.T.A). Il est basé à Quimper.


Quelques conseils utiles lorsque vous composez le « 18 » :

  • Vous devez garder votre calme, parler clairement et répondre aux questions que le stationnaire vous pose,
  • Le stationnaire vous demandera de préciser l’adresse et la commune où se déroule l’évènement qui motive votre appel,
  • Il faudra ensuite décrire ce qui est arrivé et ce que vous voyez (circonstances, nombre et état des victimes, éventualité d'un danger supplémentaire),
  • Il faudra donner votre numéro de téléphone pour que les pompiers puissent vous rappeler s'ils ont besoin d'informations complémentaires (c'est le contre-appel). Votre anonymat sera préservé.
  • L'opérateur que vous avez en ligne vous mettra éventuellement en liaison avec un autre service d’urgence (SAMU, Police, Gendarmerie….),
  • Surtout ne raccrochez pas tant que l'opérateur ne vous l'a pas indiqué,
  • Attention, le fait de composer le «18 »implique une notion d'urgence et de prompt secours. N’appelez jamais les sapeurs-pompiers pour plaisanter !


Le CTA (Centre de Traitement de l’Alerte)

Il est chargé de :

  • Recevoir, authentifier et enregistrer les demandes de secours,
  • Réorienter les demandes de secours au centre « 15 » si nécessaire,
  • Répercuter les demandes de secours vers les Centres d’Incendie et de Secours (C.I.S) territorialement compétents pour assurer les premiers secours,
  • Alerter les services publics susceptibles d’être concernés par les appels reçus,
  • Rendre compte au Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS) des appels reçus et des mesures prises par les CIS, en vue du déclenchement éventuel de différentes procédures et de l’envoi de moyens de secours supplémentaires.

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Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours)

  • C’est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département.
  • Il est informé de toutes les opérations en cours et régulièrement renseigné sur l’évolution de la situation jusqu’à la fin des opérations.
  • Il est chargé d’assurer les relations avec le Préfet et, en accord avec lui ; de renseigner les autorités municipales ainsi que les autres organismes publics ou privés qui participent aux opérations de secours.
  • Le CODIS est placé sous l’autorité du directeur départemental des services d’incendie et de secours.

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Cheminement d'un demande de secours

Qu'est-ce que le CTA et le CODIS ?

LE CTA (Centre de Traitement de l’Alerte)

Il est chargé de :

  • Recevoir, authentifier et enregistrer les demandes de secours,
  • Réorienter les demandes de secours au centre « 15 » si nécessaire,
  • Répercuter les demandes de secours vers les Centres d’Incendie et de Secours (C.I.S) territorialement compétents pour assurer les premiers secours,
  • Alerter les services publics susceptibles d’être concernés par les appels reçus,
  • Rendre compte au Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS) des appels reçus et des mesures prises par les CIS, en vue du déclenchement éventuel de différentes procédures et de l’envoi de moyens de secours supplémentaires.

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LE CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours)

C’est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département.

Il est informé de toutes les opérations en cours et régulièrement renseigné sur l’évolution de la situation jusqu’à la fin des opérations.

Il est chargé d’assurer les relations avec le Préfet et, en accord avec lui, de renseigner les autorités municipales ainsi que les autres organismes publics ou privés qui participent aux opérations de secours.

Le CODIS est placé sous l’autorité du directeur départemental des services d’incendie et de secours.

 

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Les numéros d'urgence

En France, les numéros d’urgence sont les suivants :

15 : SAMU

17 : Police

18 : Pompiers

112 : Tous types d'urgence, depuis tous les pays européens

114 : Numéro de signalement d'urgences de tous types pour les personnes déficientes
auditives

115 : SAMU social (hébergement d'urgence)

119 : Enfance en danger

1616 : Secours en mer

Sapeurs-pompiers : 18

Ce numéro est opérationnel et gratuit depuis le décret du 9 février 1928.
Il permet de joindre les sapeurs-pompiers partout en France.


Que se passe t-il lorsque vous appelez le « 18 » ?

L’appel est centralisé vers un centre de réception du « 18 » : le Centre de Traitement de l’Alerte (C.T.A). Il est basé à Quimper.

Quelques conseils utiles lorsque vous composez le « 18 » :

  • Vous devez garder votre calme, parler clairement et répondre aux questions que le stationnaire vous pose,
  • Le stationnaire vous demandera de préciser l’adresse et la commune où se déroule l’évènement qui motive votre appel,
  • Il faudra ensuite décrire ce qui est arrivé et ce que vous voyez (circonstances, nombre et état des victimes, éventualité d'un danger supplémentaire),
  • Il faudra donner votre numéro de téléphone pour que les pompiers puissent vous rappeler s'ils ont besoin d'informations complémentaires (c'est le contre-appel). Votre anonymat sera préservé.
  • L'opérateur que vous avez en ligne vous mettra éventuellement en liaison avec un autre service d’urgence (SAMU, Police, Gendarmerie….),  
  • Surtout ne raccrochez pas tant que l'opérateur ne vous l'a pas indiqué,
  • Attention, le fait de composer le «18 » implique une notion d'urgence et de prompt secours. N’appelez jamais les sapeurs-pompiers pour plaisanter !
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