bien mettre son masque chirurgical ou en tissus afnor

Dans le cadre de la reprise progressive de nos activités en présentiel, le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation physique prendra encore plus d’importance et devra être appliqué par l’ensemble des agents au sein de nos locaux.

En complément de ces mesures barrières, des masques chirurgicaux sont également mis à la disposition des personnels dans la limite de deux masques par jour et par agent (2 X 4 heures).

Le port du masque ne sera pas rendu obligatoire, sauf dans les situations où les mesures de distanciation physique ne sont pas possibles ou difficilement applicables.

Fiche réflexe n° 8 qui informe sur les règles à connaître pour bien porter le masque chirurgical et en faire un usage efficace.

Pour une étanchéité optimale du masque, le port de la barbe est déconseillé

Le port de la barbe et de la moustache est une tendance revenue en force depuis quelques années. Mais qu’en est-il du port du masque durant cet épisode de crise sanitaire ? Les fournisseurs d’EPI sont formels et alertent sur le défaut d’étanchéité en cas de pilosité faciale.

Les personnels de santé sont donc incités à ne pas porter de barbe afin que le masque, qui doit bien adhérer à la peau, les protège efficacement.

A l’aide d’une infographie, le centre pour le contrôle et la prévention des maladies (Center for Disease Control and prevention – CDC) a communiqué sur la pilosité faciale et le port du masque chirurgical (cf. pièce jointe).

Etancheite masque

Note du directeur départemental à l’attention de l’ensemble des sapeurs-pompiers fixant les conditions de port des protections respiratoires en intervention.

CRC

Le rapport d'observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) a été examiné lors du Conseil d’administration du SDIS 29 en date du 5 juin dernier, il est aujourd'hui public. 

En 2017, le SDIS du Finistère, au même titre que 40 autres SDIS dont les 4 SDIS bretons, a fait l’objet d’un contrôle de ses comptes et de sa gestion pour les exercices 2013 et suivants, par la CRC de Bretagne. Ce contrôle a été effectué dans le cadre de son programme de travail et des travaux communs des juridictions financières relatifs aux rémunérations et au temps de travail des personnels de sécurité civils, agents de l’Etat et agents des SDIS.

 

 
Des motifs de satisfactions – extraits


Un coût du service raisonnable
« Avec un coût d’intervention moyen évalué à 1119 € en dépenses de fonctionnement, l’établissement s’inscrit dans la moyenne régionale, ce qui tend à le positionner dans la catégorie des SDIS soucieux de gérer au mieux leurs ressources. » ... « Les participations des collectivités territoriales du Finistère sont les plus faibles des quatre départements bretons. » ... « Le coût par habitant est le plus faible (49 € contre 56 € en moyenne régionale). »

Une bonne santé financière
« La situation financière est maîtrisée. » ... « Avec un encours de dette de 5,2 M€ fin 2016, le SDIS du Finistère est peu endetté. » ... « La structure des dépenses de fonctionnement est cohérente avec celle des produits. Les charges fixes sont couvertes par des produits stables et prévisibles. » ... « Les prévisions du SDIS sur son autofinancement s’avèrent relativement fiables sur la période concernée. » ... « La capacité de désendettement est très satisfaisante. »

Une masse salariale sous contrôle
« La ratio nombre d’agents pour 1000 habitants est de 0,63 ce qui reste dans la moyenne basse des SDIS bretons. » ... « Les charges de personnel ont connu une évolution annuelle moyenne de + 0,9 % depuis 2011, ce qui reste mesuré. »

 
 Des recommandations – extraits

Sur les aspects organisationnels :
- Mettre en place le contrôle de gestion
« Aucun véritable contrôle de gestion n’a jusqu’ici été mis en place au sein de l’établissement. » ... « Afin de garantir son indépendance vis-à-vis de la direction des finances, la Chambre recommande de rattacher le contrôle de gestion à la direction générale ».
- Régulariser la durée annuelle du temps de travail afin de respecter la durée légale de 1 607 heures
« Dans la mesure où la délibération du SDIS n’est pas antérieure à la loi de 2001, la durée du temps de travail est irrégulière. La Chambre recommande par conséquent à l’établissement de régulariser cette situation » (...) « La Chambre estime que cette situation coûte 418 000 € par an. »

Sur les aspects opérationnels :
- Mettre à jour le règlement opérationnel
« Le Règlement Opérationnel étant le même que celui analysé par la Chambre lors de son précédent contrôle, il souffre des mêmes critiques : les éléments permettant de le déterminer et le mode d’organisation gardes/astreintes n’y est pas précisé. Le classement de certains CIS n’a pas été revu, les critères du RO n’ayant pas été modifiés. ».
- Augmenter le recours aux sapeurs-pompiers volontaires dans la réponse opérationnelle
« Avec plus des 2/3 des interventions réalisées par des SPV, leur participation aux missions du SDIS est essentielle et le développement du volontariat permet d’assurer une couverture homogène du département ».

Information préventive - Le plan d’action élaboré

En octobre 2016, le Conseil d’administration du SDIS 29 a décidé d’investir le champ de l’information préventive avec application de la mission au 1er janvier 2017.

Cette nouvelle mission, dont l’objectif est de favoriser l’émergence d’une culture de sécurité civile et de prévention auprès de chaque citoyen, a été confiée au groupement Prévention chargé d’assurer la mise en œuvre et le pilotage des actions à mener dans ce domaine.

Après une première analyse statistique de l’activité opérationnelle du SDIS, l’élaboration d’un plan d’action a marqué la première étape constitutive de la démarche.

Ce plan d’action – où 21 axes de travail sont définis – va permettre de fédérer un réseau d’acteurs et de partenaires capables de diffuser des messages forts auprès de tout citoyen, et d’agir ainsi plus efficacement au service de la prévention au sens large.

Nouvellement créée, la mission d’information préventive ne pourra toutefois se réaliser pleinement ses objectifs qu’à la condition d’un échelonnement des axes de travail dans le temps. 9 axes ont ainsi été retenus pour 2017, principalement liés aux orientations de l’établissement définies dans le Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR) validé en 2016.

Thématiques Actions priorisées
Secours à personne Axe 1 : prévention des accidents domestiques
Axe 3 : former aux gestes et comportements qui sauvent
Axe 11 : compléter et cartographier le réseau DAE (défibrillateurs cardiaques)
Risques incendie Axe 2 : prévention dans l’habitat ancien
Axe 7 : poursuivre la sensibilisation aux DAAF (détecteurs de fumée)
Axe 20 : accessibilité et DECI (Défense Extérieure Contre l’Incendie)
Culture de sécurité civile Axe 5 : les cadets de la sécurité civile
Axe 18 : rencontre avec les élus
SDIS Axe 14 : développement de la PAO (Prévention Appliquée à la Prévention)

 

Vanessa GODFROY

Au sein du groupement Prévention, c’est au Capitaine Vanessa GODFROY qu’a été confiée la responsabilité de la cette mission.

inondations

Les inondations sont, dans le monde, le premier risque naturel de par l’importance des dommages qu’elles provoquent. En France, ce risque naturel touche un nombre considérable de communes et selon le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, ce sont un peu plus de 17 millions de personnes qui résident dans des zones dites inondables.
Que l’on soit en zone rurale ou urbaine c’est donc un peu plus du quart de la population française qui est impacté par ce phénomène.

Qu’est-ce qu’une inondation ?

L'inondation est une submersion, rapide ou lente, d'une zone habituellement hors de l'eau.
Il en existe 4 types :
- Le débordement de cours d’eau : ce risque est directement lié aux précipitations, telles que pluies répétées sur de longues durée, les orages ponctuels violents ...
Les rivières sortent alors de leur lit inondant les plaines alentour.

- La remontée des nappes phréatiques : ce risque est lié au surplus d’eau des nappes phréatiques se situant dans le sol qui lors de précipitations trop denses d’année en année n’arrivent plus à évacuer naturellement l’excédent d’eau. Elles remontent alors, provoquant l’inondation par le sol.

- La submersion marine : inondation temporaire des zones côtières par la mer pouvant être provoquée par les vagues, les marées hautes ...

- Le ruissellement : inondation provoquée par la saturation ou l’imperméabilisation du sol par les aménagements urbains qui n’arrive plus à absorber l’eau. Le réseau d’assainissement est alors saturé et il en résulte des écoulements pouvant être très rapide dans les rues et peut engendrer des dégâts importants sur les terres agricoles en milieu rural.

Connaitre les risques

Pour vous préparer à un risque inondation vous devez tout d’abord connaitre les risques de votre territoire.
Vous pouvez ainsi consulter gratuitement auprès de votre commune ou de votre préfecture des documents d’informations comme par exemple le DICRIM (document d’information communal sur les risques majeurs) ou en encore le DDRM (document département des risques majeurs) pour savoir si vous êtes dans une zone à risque.

Par ailleurs, depuis 2006 tout nouveau propriétaire ou locataire d’un bien immobilier doit être informé si le bien (bâti ou non) est situé dans une zone de sismicité et/ou dans le périmètre d’un plan de prévention des risques naturels et technologiques. Vous n’avez pas été informé ou vous êtes dans votre bien depuis plus de 12 ans ? n’hésitez pas à vous informer auprès de votre Mairie ou de visiter le portail www.georisques.gouv.fr

Vous êtes dans une zone inondable ? Anticipez et protégez votre maison

• Pensez à utiliser des matériaux de construction résistants à l'eau pour les rénovations sous le niveau du sol.
• Calfeutrez le pourtour des éventuelles ouvertures du sous-sol ainsi que le bas des portes d’entrée et portes fenêtres situées au rez-de-chaussée.
• Surélevez les gros appareils ménagers, chaudières, chauffe-eau et tableaux électriques afin qu'ils soient au-dessus du niveau potentiel de l’eau. (Quelques centimètres peuvent suffire).
• Si vous disposez d’une cuve de fioul, ancrez-la afin d’éviter son basculement et risquer ainsi la pollution.
• Entreposez vos meubles et vos biens de valeur dans l'endroit de la maison le moins susceptible d'être touché par l'inondation.
• Si vous le pouvez, nivelez votre terrain de manière à ce que l’eau ne stagne pas au niveau des fondations de votre maison (ne le faites pas sans l’avis d’un professionnel, il ne faudrait que vos travaux provoque l’inondation de vos voisins).
• Entretenez votre toit et vos gouttières.
Saviez-vous qu’il existe des détecteurs d’eau ? Cela peut être intéressant dans un sous-sol dans lequel vous n’allez pas quotidiennement.

Vous êtes dans un élevage ?

Rappelez-vous que les animaux s’éloigneront toujours instinctivement des inondations et chercheront à se réfugier en un point plus haut. Ils auront tendance à paniquer, compliquant leur gestion, pensez dès lors à leur donner accès à une élévation avant qu’ils essayent de franchir les clôtures, au risque de se blesser ou se noyer.

Conduite à tenir lorsque l’inondation se produit

Vous êtes chez vous
- Coupez l’alimentation électrique et le gaz des parties de la maison qui pourraient être touchées. A défaut de ne pouvoir couper qu’une partie, coupez tout.
- Déplacez les objets de valeurs en un endroit protégé et surélevez les meubles et électroménagers.
- Restez à l’abri à l’étage supérieur si vous en disposez d’un.
- Tenez-vous informé par radio et soyez attentif aux directives de votre Mairie.

Vous êtes à l’extérieur
- Eloignez-vous des zones à risques.
- Mettez-vous dans un endroit surélevé et restez visible pour les secours.
- Ne traversez jamais un endroit inondé (une simple plaque d’égout cachée sous l’eau et c’est le drame)

Vous êtes en voiture
- Dirigez-vous vers un endroit protégé et surélevé.
- Eteignez le moteur, sortez de la voiture, appelez les secours et attendez-les.
- Ne tentez jamais de franchir un passage à gué avec votre véhicule : 60 centimètres suffisent pour l’emporter. Si l’eau commence à entourer votre véhicule, quittez-le et mettez-vous en sécurité en hauteur.

Tenez-vous informés de la situation. Pour cela différents vecteurs existent pour vous renseigner régulièrement :

- www.vigicrues.gouv.fr
- Radios locales notamment France Bleu Breizh Izel (fréquence 93 ou 98.6 FM)
- Réseaux sociaux

Pour les Quimpérois, vous pouvez également vous abonner à info-crues, vous serez alors alertés par téléphone d’un débordement de l’Odet et/ou du Steïr.

Pour s amuser

Sapeurs-pompiers professionnels - 9 stagiaires en formation d’intégration

FISPP equipe encadrement 2

Lundi 27 février, 9 stagiaires sapeurs-pompiers professionnels, lauréats des tests de sélection réalisés par le SDIS, seront accueillis au centre d’incendie et de secours de Landerneau pour commencer leur formation d’intégration.

La formation sera encadrée par le Capitaine Yannick GODEC et deux formateurs permanents : l’Adjudant Anthony CHARLOT (Centre de Secours Principal de Quimper) et le Sergent-chef David GUILLOU (Centre de Secours Principal de Brest).

Issus d’horizons divers, les stagiaires devront s’investir pleinement, pendant 60 jours, pour développer leurs compétences et intégrer ainsi le Corps départemental des sapeurs-pompiers du Finistère.

Jusqu’au 23 juin 2017, les recrues devront valider l’ensemble des unités de valeurs liées aux modules « secours à personnes » et « opérations diverses », se perfectionner sur l’ensemble des techniques composant le module « incendie » : techniques d’établissement des tuyaux en écheveaux, lecture du feu et des fumées, techniques de sauvetage de sauveteurs, etc.

A cet enseignement conséquent s’ajoute l’ensemble des unités de valeurs qui permettront aux agents de se situer dans leur cadre professionnel, d’améliorer leurs connaissances sur leur potentiel physique pour mieux le préserver durant leur carrière et d’identifier les notions de stress professionnel.

La méthode d’apprentissage mise en place sur toute la formation professionnelle sera l’Approche Par Compétence (APC). Ce système d’enseignement, qui consiste à s’appuyer essentiellement sur les acquis et les expériences de chaque stagiaire, est un nouveau défi que vont devoir relever, ensemble, les nouvelles recrues et l’équipe pédagogique.

Au terme de ce cursus et après validation des tests, les stagiaires seront affectés en unité opérationnelle.

Formation d’intégration – chiffres-clés

  • 60 candidatures ont été retenues suite à la diffusion de l’avis de vacance de poste.
  • 18 candidats ont été sélectionnés pour passer les différents tests et entretiens.
  • 10 ont été recrutés dont 9 suivront la formation d’intégration.

 

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