Le risque naturel inondation

Le risque inondation par débordement de rivière :

De par sa situation péninsulaire, le Finistère connaît un climat océanique et doux mais particulièrement exposé aux perturbations venues de l’Atlantique. La péninsule bretonne est constituée par un socle de roches anciennes d’origine briovériennes, de nature schisteuse, quasi imperméable, donc à faibles ressources en eaux profondes.
Son altitude moyenne est faible, de l’ordre de 104 m
Les points culminants sont constitués par des massifs granitiques : Monts d’Arrée au Nord et Montagnes Noires au Sud, d’altitude avoisinant 300 m, « barrant » transversalement la Bretagne d’Est en Ouest.
Du  fait  de  la  relative  imperméabilité  de  son  sol  et  de  son  climat,  le  Finistère possède un réseau hydrographique dense, caractérisé par de forts débits l’hiver et des basses eaux l’été et l’automne.
La saturation en eau du sol et du sous-sol en période hivernale, constitue de plus, au niveau local, un facteur d’aggravation du risque par l’intensification du ruissellement pluvial qu’il induit.
Le sous-sol breton est faiblement aquifère ; il ne contient pas - avec des nuances - de nappes profondes capables de réguler efficacement l’écoulement de surface, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de schistes briovériens. De ce fait, les débits des cours d’eau réagissent rapidement aux alternances de temps sec et de périodes pluvieuses.
Les bassins versants, de faible superficie ont des temps de réponse de quelques heures seulement.
Une autre particularité régionale est celle de l’incidence de la marée sur le niveau des eaux dans les zones inondables, les villes concernées étant fréquemment situées au fond des rias. Si son niveau théorique dans les principaux ports est donné par l’annuaire des marées, le niveau réel de la mer est fonction de la géographie particulière de chaque estuaire ainsi que des conditions atmosphériques. En effet, les marées peuvent être augmentées de surcote au passage des dépressions et en cas de vents forts, ce qui va souvent de pair.
Cette rapidité de réaction des cours d’eau est très contraignante pour l’organisation à mettre en place, tant au niveau de l’annonce des crues que de la transmission de l’information et la mise en place des mesures de protection.

Le risque inondation par submersion marine

La localisation des sites exposés à un risque de submersion marine, et simultanément donnant lieu à une érosion littorale, est répartie sur l’ensemble du littoral finistérien, avec une concentration particulière sur deux secteurs :

  •   La côte nord, entre l’Aber Benoit (Landéda) et la Penzé (Saint-Pol-de Léon).
  •   Le littoral sud-ouest du département entre la Pointe de la Torche (Plomeur) et la pointe de Beg-Meil (Fouesnant).

 

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