La VMC – ou Ventilation Mécanique Contrôlée – assure un renouvellement d’air maîtrisé et constant dans l’habitat. Son non entretien peut avoir des conséquences négatives sur votre habitat. Au-delà d’un air vicié, il existe un risque d’incendie.
En effet, à force d’être utilisée, la VMC s’encrasse plus facilement. L’accumulation de poussières accélère le vieillissement du matériel qui se sature de particules nuisant à son efficacité.
Par ailleurs, cette accumulation de poussière provoque un phénomène de frottements au niveau de la roue du ventilateur du groupe d’extraction. Pour compenser cette résistance, le moteur électrique du groupe va devoir forcer son régime, provoquant à terme une surchauffe pouvant aller jusqu’à l’incendie. Important : une VMC doit avoir son propre circuit d’alimentation électrique, bénéficiant d’une protection calibrée (sauf exception) au maximum à 2 Ampères. Ne modifiez en aucune façon cette alimentation : avec un ampérage plus important, le moteur pourrait chauffer encore plus et provoquer un départ de feu avant que le disjoncteur ne joue son rôle de mise en sécurité.
Qu’est-ce qu’une VMC ?
Le fonctionnement de la VMC nécessite des entrées d’air neuf, des bouches d’extraction, des gaines, grâce auxquelles les bouches sont reliées à un groupe d’extraction (lequel est équipé d’un moteur) et enfin un chapeau de toiture qui permet la sortie de l’air vicié.
La bonne période pour entretenir une VMC
Le meilleur moment de l’année pour entretenir sa VMC est le printemps, juste après la période de grand froid où l’utilisation de la VMC est plus intensive, l’habitat moins aéré et le chauffage largement utilisé.
Un nettoyage régulier
L’entretien de la VMC passe par un nettoyage de tous les éléments accessibles de l’installation :
• Par mesure de sécurité, coupez d’abord le courant avant de nettoyer votre VMC ;
• Démontez les parties modulables des bouches d’entrée d’air et les filtres, lavez-les à l’eau chaude additionnée de savon liquide, rincez, séchez et remontez-les ;
• Enlevez les résidus de poussière des bouches d’extraction à l’aide d’un aspirateur ou d’un chiffon humide. Si elles sont hygroréglables - équipées de capteurs d’humidité – faites attention à ne pas les mouiller.
• Dépoussiérez les parties accessibles de l’intérieur des gaines de la VMC (c’est sur les premières dizaines de centimètres que se concentre l’essentiel des poussières ;
• Le groupe d’extraction ne doit surtout pas être négligé, même s’il est parfois un peu plus difficilement accessible : démontez-le pour en aspirer les saletés, y compris en grattant pour décrasser les parties creuses de la roue du ventilateur.
Les composants de la VMC qui nécessitent l’attention la plus régulière sont les bouches d’extraction : il est recommandé de les dépoussiérer une fois par trimestre.
Un contrôle par un professionnel
Tous les 3 ans, n’hésitez pas à confier l’entretien de votre VMC à un professionnel qui procédera à un nettoyage complet et vérifiera le bon fonctionnement de tous les éléments. A noter que cet entretien, réalisé par un spécialiste, est obligatoire pour les VMC à gaz.
Si vous êtes dans une habitation collective, sachez que l’entretien et la vérification de la VMC doit être annuelle.
Les bons réflexes au quotidien
• N’éteignez jamais votre VMC même si vous vous absentez de façon prolongée. Votre habitation a besoin tout autant que vous d’un air sain et propre.
• Vérifiez que les entrées d’air ne soient pas obstruées.
