feu de végétation


Le risque feu de forêt 

Si le département du Finistère se révèle en fait, notamment en termes d’ampleur, moins affecté que certaines régions méridionales du pays (régions PACA, Corse, Aquitaine), le Finistère n’en reste pas moins concerné par le risque d’incendie d’espaces naturels (landes et bois), les sinistres pouvant toucher des zones de plusieurs centaines d’hectares.
Le Finistère (avec le Morbihan) s’avère à cet égard plus exposé, avec de 51 à 100 feux sur la période 1992-1998, que la moitié septentrionale de la France. (avec un nombre de feux dans les différents départements inférieur à 50).
Davantage marqué par de grandes surfaces couvertes de landes et d’herbages que de fortes zones boisées  (qui représentent, avec les landes, 81 000 km², soit 12% de la superficie du département), le département du Finistère nécessite, en période critique, une vigilance soutenue, ainsi qu’un lourd engagement de ses moyens de défense contre l’incendie. La sécheresse, souvent liée à des vents soutenus, est le début de la période à risque.  
Cette situation justifie de mesures réglementaires visant à interdire ou à soumettre à prescriptions, les usages susceptibles de provoquer des incendies de forêts et de landes. C’est dans ce sens qu’était intervenu l’arrêté préfectoral  du 30 août 2001, relatif à la protection des landes et forêts contre l’incendie.
Cet arrêté différenciait deux périodes, l’une rouge, à risque maximal du 1ermars au 30 septembre, l’autre verte couvrant le reste de l’année, ainsi que deux zones géographiques, l’une correspondant aux zones sensibles (Monts d’Arrée et Presqu’ile de Crozon d’une part, extrême Sud-Est du département, de l’Aven et du Belon jusqu’à la Laïta, d’autre part), l’autre aux autres zones du Finistère.
Cet arrêté a été abrogé et remplacé par un nouvel arrêté « prévention des feux de forêt » du Finistère en date du 21 juin 2006, avec comme traduction particulière la suppression de la distinction « zones sensibles/autres zones » , qui s’était révélée à l’usage, en fonction des interventions des Services d’Incendie et de Secours, relativement artificielle.  
Il n’existe pas de PPR « Risque d’incendie de forêt » prescrit ou approuvé, le caractère dispersé des sites potentiellement concernés tendant à privilégier une réglementation départementale des usages à risque, de la nature de celle exposée précédemment.

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