Voir la cartographie intéractive des risques du département

risques technologiques

Le risque industriel

Un risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel de l'établissement, les populations avoisinantes, les biens et/ou l'environnement.

Ce sont, les risques dont sont à l'origine les établissements relevant de la classification dite "SEVESO 2" qui peuvent être qualifiés de risques majeurs.

Le Finistère comporte également plusieurs sites militaires comprenant des installations susceptibles de constituer une source de risques, à raison du type de produits qui y sont conservés ou stockés. Ces risques sont classés parmi les risques industriels.
Réglementairement, ceux des sites militaires qui ont la qualité d'installations classées pour la protection de l'environnement relèvent du contrôle spécifique de l'inspection des installations classées de la défense.
L'examen de certains de ces sites s'apparente, sur le fond, à celui qui s'applique aux installations civiles classées "SEVESO".

En dehors des règles propres au suivi des établissements classés SEVESO, d'autres catégories de risques localisés d'origine industrielle ont pu faire l'objet d'un examen spécifique par les services de l'Etat, essentiellement sous l'angle de l'inspection des installations classées pour la protection de l'environnement.
C'est le cas des risques tenant à la présence d'installations, assez nombreuses dans le Finistère, dont le fonctionnement (procédés de réfrigération notamment) fait intervenir l'ammoniac. C'est aussi le cas des risques tenant à la présence d'installations exploitant des silos.


Le risque nucléaire

Le département ne compte plus d'installation nucléaire industrielle civile.
Il s’agit du risque résultant des installations nucléaires de la défense de Brest et de l'Ile-Longue (Crozon).
Ce risque est examiné sous l'angle de 2 scénarios d'accidents majeurs :

  • Les accidents sur les chaufferies nucléaires de navires en stationnement ou les installations nucléaires assurant leur soutien à terre. Ces accidents peuvent concerner, sur les sites de Brest et de l'Ile-Longue, les navires équipés de réacteurs nucléaires pour leur propulsion, en stationnement à quai ou au bassin, et leurs installations de soutien à terre. Ce scénario est considéré comme ayant une cinétique lente. Le périmètre enveloppe associé à ce scénario est de 2000 mètres autour de l'ensemble des points potentiels d'accidents, tant à Brest qu'à l'Ile-Longue.
  •  L'accident d'arme nucléaire


Le risque rupture de barrage

Il est convenu de considérer que ceux dont la rupture pourrait être qualifiée de risque majeur sont les seuls barrages qui sont recensés dans la catégorie des « barrages intéressant la sécurité publique »
Cette notion de « barrage intéressant la sécurité publique » fait référence à un ensemble de critères qui reposent sur les dimensions techniques de l'ouvrage, mais aussi sur la nature des enjeux situés en aval de leur implantation.


Le risque transport de marchandises dangereuses

Le risque de transport de marchandises dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces marchandises par voie routière, ferroviaire, voie d'eau ou canalisations.
Compte tenu de la diversité des produits transportés et des destinations, un accident de TMD peut survenir pratiquement n’importe où dans le département.
Il s'agit, par nature, d'un risque diffus.

Cependant les axes présentant une potentialité d'accident plus forte sont ceux où le trafic est le plus important.

Pour un département maritime comme le Finistère, peuvent également être mentionnées les crises liées aux pollutions majeures, notamment les pollutions marines, dans la mesure où ces dernières sont apparentées, par bien des aspects, aux crises liées aux accidents de transport de matières dangereuses. Il s'agit en l'occurrence d'un risque affectant essentiellement des enjeux environnementaux et économiques.

Voir la carte intéractive des risques du département

Le risque naturel inondation

Inondation MORLAIX 03062018 christophe reig 15

Le risque inondation par débordement de rivière

Du  fait  de  la  relative  imperméabilité  de  son  sol  et  de  son  climat,  le  Finistère possède un réseau hydrographique dense, caractérisé par de forts débits l’hiver et des basses eaux l’été et l’automne.
La saturation en eau du sol et du sous-sol en période hivernale, constitue de plus, au niveau local, un facteur d’aggravation du risque par l’intensification du ruissellement pluvial qu’il induit.

Le sous-sol breton est faiblement aquifère ; il ne contient pas - avec des nuances - de nappes profondes capables de réguler efficacement l’écoulement de surface, plus particulièrement lorsqu’il s’agit de schistes briovériens. De ce fait, les débits des cours d’eau réagissent rapidement aux alternances de temps sec et de périodes pluvieuses.

Une autre particularité régionale est celle de l’incidence de la marée sur le niveau des eaux dans les zones inondables, les villes concernées étant fréquemment situées au fond des rias. Si son niveau théorique dans les principaux ports est donné par l’annuaire des marées, le niveau réel de la mer est fonction de la géographie particulière de chaque estuaire ainsi que des conditions atmosphériques. En effet, les marées peuvent être augmentées de surcote au passage des dépressions et en cas de vents forts, ce qui va souvent de pair.

Cette rapidité de réaction des cours d’eau est très contraignante pour l’organisation à mettre en place, tant au niveau de l’annonce des crues que de la transmission de l’information et la mise en place des mesures de protection.

Le risque inondation par submersion marine

La localisation des sites exposés à un risque de submersion marine, et simultanément donnant lieu à une érosion littorale, est répartie sur l’ensemble du littoral finistérien, avec une concentration particulière sur deux secteurs :

  •   La côte nord, entre l’Aber Benoit (Landéda) et la Penzé (Saint-Pol-de Léon).
  •   Le littoral sud-ouest du département entre la Pointe de la Torche (Plomeur) et la pointe de Beg-Meil (Fouesnant).

 

Le risque mouvement de terrain 

Inondation MORLAIX 03062018 christophe reig 05

En milieu naturel ou en  milieu anthropique, les principales manifestations de mouvements de terrain identifiées ont été les suivantes :

  •   Les chutes de blocs
  •   Les glissements de terrain
  •   Les effondrements
  •   Les tassements localisés

Ainsi que  

  •   Les mouvements de terrain littoraux et  l’érosion littorale qui présentent une certaine spécificité.

Les communes retenues comme significativement exposées au risque « mouvement de terrain » ressortent en définitive comme suit :

  •   Audierne
  •   Brest
  •   Châteaulin
  •   Cleden-Cap-Sizun
  •   Crozon
  •   Douarnenez
  •   Moëlan-sur-Mer
  •   Pont-de-Buis-Les-Quimerc’h
  •   Port-Launay
  •   Quimper
  •   Quimperlé


Le risque sismique 

Le département du Finistère est actuellement classé comme ayant une sismicité négligeable.
Des études sont cependant engagées pour réviser, suivant une démarche scientifique différente, la sismicité au niveau national, et, suivant les informations connues, le classement qui en résulterait placerait le Finistère à un niveau supérieur au niveau actuel.


Le risque feu de forêt 

Feu entreprise elagage plomeur 03082018 thomas tirilly 18

Si le département du Finistère se révèle en fait, notamment en termes d’ampleur, moins affecté que certaines régions méridionales du pays (régions PACA, Corse, Aquitaine), le Finistère n’en reste pas moins concerné par le risque d’incendie d’espaces naturels (landes et bois), les sinistres pouvant toucher des zones de plusieurs centaines d’hectares.

Davantage marqué par de grandes surfaces couvertes de landes et d’herbages que de fortes zones boisées  (qui représentent, avec les landes, 81 000 km², soit 12% de la superficie du département), le département du Finistère nécessite, en période critique, une vigilance soutenue, ainsi qu’un lourd engagement de ses moyens de défense contre l’incendie. La sécheresse, souvent liée à des vents soutenus, est le début de la période à risque.  

Cette situation justifie de mesures réglementaires visant à interdire ou à soumettre à prescriptions, les usages susceptibles de provoquer des incendies de forêts et de landes.


Le risque tempête 

Le Finistère est par ailleurs classé en zone de vent 4 (le niveau le plus important) à l’échelle nationale, dans le classement établi en 2001 selon la vitesse des vents.

Les Services d’Incendie et de Secours sont, dans de telles circonstances, fortement sollicités.

Toutes les communes finistériennes, et en premier lieu les communes littorales, sont potentiellement concernées par le phénomène tempête.

 Pour mieux connaître le Finistère

Situation

Doté d’une population d’environ 907 800 habitants, le Finistère s’étend sur 6 733 km². Sa densité est donc de 133 habitants / km².

le finistère

Le département du Finistère est divisé en 4 arrondissements (Quimper / Brest / Châteaulin et Morlaix), 54 cantons et 282 communes.

Son chef-lieu est Quimper. La commune la plus peuplée est Brest et la plus étendue  Scaër. Quatre communes sont des îles :  Île-de-Batz, Île-de-Sein,  Île-Molène, et  Ouessant, tandis que l'archipel des Glénan est administré par la commune de Fouesnant.

Le Finistère est situé à l'extrémité ouest de la Bretagne. Il est bordé au nord, à l'ouest et au sud par la Manche et l'océan Atlantique.
Premier département côtier de France, il compte 118 communes littorales sur 283, soit plus d'un dixième des communes littorales françaises, et 1 430 km de côtes, soit près d'un quart du littoral français. La longueur de côte du département s'établit à 1 430,8 km avec les îles, 1 273,3 km sans les îles.
La zone marine à l'ouest du Finistère se nomme mer d'Iroise. Elle inclut plusieurs îles ou îlots dont : Ouessant et l'archipel de Molène, l'île de Sein au large de la pointe du Raz et l'archipel des Glénan au sud.

Risques du département

 Module cartographique - les risques du département

 module cartographique

 

 

Qu'est-ce qu'un risque majeur?


Le risque majeur est la possibilité d'un événement d'origine naturelle ou lié à l'action de l'homme, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction habituelles de la société.
L'existence d'un risque majeur est liée :

  • d'une part à la présence d'un événement, qui est la manifestation d'un phénomène naturel ou la conséquence d'une action de l'homme ;
  • d'autre part à l'existence d'enjeux, qui représentent l'ensemble des personnes et des biens pouvant être affectés par un phénomène. Les conséquences d'un risque majeur sur les enjeux se mesurent en terme de vulnérabilité.

Un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par son extrême gravité. Quoique les conséquences des pollutions (par exemple les marées noires) puissent être catastrophiques, les sources de réglementation qui concernent les pollutions, leurs effets, ainsi que les modes de gestion et de prévention de ces événements sont très différents de ceux qui se rapportent aux autres catégories de risques et ne sont pas traités dans ce dossier.
Pour donner un ordre de référence, une échelle indicative de gravité des dommages a été produite par le ministère de l'Écologie et du Développement durable. Ce tableau permet de classer les événements naturels en six classes, depuis l'incident jusqu'à la catastrophe majeure.

Classe

Dommages humains

Dommages matériels

Incident

Aucun blessé

Moins de 0,3 M€

Accident

1 ou plusieurs blessés

Entre 0,3 M€ et 3 M€

Accident grave

1 à 9 morts

Entre 3 M€ et 30 M€

Accident très grave

10 à 99 morts

Entre 30 M€ et 300 M€

Catastrophe

100 à 999 morts

Entre 300 M€ et 3 000 M€

Catastrophe majeure

1 000 morts ou plus

3 000 M€ ou plus

 

Les risques naturels dans le département

  • Le risque inondation (par débordement de rivière ou par submersion marine)
  • Le risque mouvement de terrain
  • Le risque sismique
  • Le risque feu de forêt
  • Le risque tempête

Les risques technologiques

  • Le risque industriel
  • Le risque nucléaire
  • Le risque rupture de barrage
  • Le risque transport de marchandises dangereuses
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