Présidence du jury SSIAP
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Le service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP), est une formation française diplômante régie par l'arrêté du 2 mai 2005 modifié et qui se décline selon 3 degrés : SSIAP 1, SSIAP 2 et SSIAP 3 permettant d'accéder à une hiérarchie de fonctions dans les métiers de la sécurité incendie.
Le SSIAP 1, SSIAP 2 et SSIAP 3 donnent respectivement accès aux fonctions d'agent de sécurité incendie, de chef d'équipe de sécurité incendie, et de chef de service de sécurité incendie dont les missions sont définies par l'arrêté du 2 mai 2005 modifié le 22 décembre 2008
Les personnels des services de sécurité ont pour mission d’assurer la sécurité des personnes et la sécurité incendie des biens.
Les préventionnistes du SDIS assurent la présidence des jurys SSIAP 1 - 2 et 3.
Prévention incendie dans les espaces naturels
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La prévention dans le domaine du feu de forêt a pour les sapeurs pompiers un rôle stratégique plutôt que préventif : c’est la mise en Défense de la Forêt Contre l’Incendie (DFCI).
Seul un espace naturel connu, accessible, aménagé et entretenu peut être efficacement défendu.
Les aménagements DFCI : rocades, pénétrantes, coupe-feu, points d’eau aménagés, sont les actions de prévention sur le terrain permettant :
- la réduction de l’inflammabilité du milieu
- la limitation de la vitesse de propagation
- l’amélioration de l’action des secours
CARACTERISTIQUES DES AMENAGEMENTS DE DFCI
Rocade
voie périphérique sans cul de sac permettant l’accès des secours à un espace naturel, voirie empierrée d’une largeur minimale de 3 m avec un débroussaillement latéral pouvant varier de 5 à 10 m de part et d’autre en fonction du contexte végétal et un éclaircissement de la strate arborescente à 5 m minimum sauf présence de feuillus. Des aires de croisement sont aménagés tous les 500 m environ.
Pénétrante
voie en cul de sac permettant l’accès des secours au cœur d’un espace naturel, voirie empierrée d’une largeur minimale de 3 m avec un débroussaillement latéral à 3 m de part et d’autre accompagné d’un éclaircissement adapté au contexte végétal et se terminant par une aire de retournement dont la surface permet la manœuvre et le stationnement d’un GIFF.
Chemin de roulement
des voies de roulement pourront ponctuellement être aménagées en l’absence de chemins existants avec un débroussaillement par fauchage ras sur une largeur de 3 m. Les 2 rives seront équipées d’un balisage adapté.
Aire de croisement
espace de croisement d’une longueur de 20 m, d’une largeur de 2 m aménagés tous les 500 m environ.
Aire de retournement
Zone de retournement et de stationnement du GIFF aménagée. A l’extrémité des voies en cul de sac et ayant les dimensions minimales suivantes : 12 m de long, 10 m de profondeur et 3 m de voirie disponible.
Pare-feu
zone d’appui stratégique ou zone d’appui aménagée permettant de freiner la vitesse de propagation ou de favoriser l’action des secours.
PENA point d’eau naturel
point d’eau naturel répertorié ou aménagé sommairement (barrage de ruisseau, obturation temporaire de buse, plan d’eau) permettant en tout temps l’alimentation d’un GIFF à partir des accessoires hydrauliques d’une CCGC. Le volume minimum est de 60 m3 ou le débit est supérieur à 20 l/seconde.
Réserve d’eau incendie
Les réserves incendie sont des réservoirs DFCI métalliques, enterrées ou non, d’une capacité minimum de 60 m3. Si la capacité est supérieure, l’augmentation est un multiple de 30 (m3). Elles sont équipées de vannes et de demi-raccords d’aspiration dont le nombre est fixé en fonction de la capacité.
Prévention industrielle
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Participation du SDIS29 au fonctionnement du CODERST
Le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) concourt à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi, dans le département, des politiques publiques dans les domaines de la protection de l’environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques.
Il est chargé d’émettre un avis sur les projets d’actes réglementaires et individuels en matière d’installations classées, de déchets, de protection de la qualité de l’air et de l’atmosphère, de police de l’eau et des milieux aquatiques, de protection de l’eau destinée à la consommation humaine et d’eaux minérales naturelles... « Il peut examiner toute question intéressant la santé publique liée à l’environnement et peut être associé à tout plan ou programme d’actions dans ses domaines de compétence ».
C’est une instance de concertation et de conseil pour aider le Préfet dans sa prise de décision. Le CODERST a un rôle consultatif, mais non décisionnaire.
Composition :
Le CODERST est présidé par le Préfet ou son représentant (généralement le Secrétaire Général).
Le conseil réunit 25 membres :
- 7 représentants des services de l’Etat (DREAL, DDT, DDCSPP...),
- 5 représentants des collectivités territoriales (conseillers généraux, maires ...),
- 3 représentants des associations (de protection de l’environnement, de défense des consommateurs, de la pêche),
- 3 membres des professions ayant leur activité dans les domaines où il intervient (Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre d’Agriculture, Chambre de métiers),
- 3 experts dans les domaines de compétence du conseil (architecte, ingénieur hygiène et sécurité, syndicat des propriétaires d’étangs..),
- 4 personnalités qualifiées dont au moins un médecin.
Ils sont désignés par arrêté préfectoral pour une durée de trois ans renouvelable.
Fonctionnement :
Le CODERST se réunit généralement une fois par mois dans les locaux de la Préfecture. Pour que le CODERST délibère valablement sur les questions qui lui sont soumises, il est nécessaire que la moitié des membres soient présents ou aient donné mandat, soit 13 personnes au minimum.
Préalablement à toute réunion, les membres reçoivent, au minimum 5 jours avant la réunion du conseil, la convocation au CODERST accompagnée de l’ordre du jour et des documents nécessaires à l’examen des affaires inscrites. Ces documents comprennent notamment le projet d’arrêté dans le cas des autorisations pour des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement, des régularisations de plans d’eau, de renouvellement de pisciculture de valorisation touristique...
Le pétitionnaire et le maire de la commune où se situe l’installation sont invités à la séance qui étudie leur demande. Au cours du CODERST, chaque dossier est étudié en 3 phases :
- Les informations recueillies au cours de la procédure font l’objet d’un rapport de synthèse préparé par le service instructeur (DDT, DREAL, DDCSP) et présenté devant les membres du CODERST et le(s) représentant(s) du dossier objet de la délibération,
- Le(s) pétitionnaire(s) et élu(s) local (aux) sont ensuite invités à faire part de leurs observations (en particulier sur le projet d’arrêté) et à répondre aux questions éventuelles des membres du CODERST,
- Les membres du CODERST délibèrent en dehors de la présence du(es) représentant(s) du dossier en cours et des élus locaux. Ils émettent leur avis au cours d’un vote. Le Conseil se prononce à la majorité des voix des membres présents. En cas d’égalité des voix lors du vote, la voix du président est prépondérante.
Actions du SDIS 29
Dans le département du Finistère, le SDIS est membre du CODERST au titre d’expert-conseil.
Prévention incendie dans les habitations
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Les incendies domestiques dans les bâtiments d’habitation sont très fréquents et représentent un nombre important de départs pour feu d’habitation.
En France, on constate :
- 1 incendie toutes les 2 minutes
- 800 décès et 10 000 victimes chaque année
- 250 000 sinistres incendies d’habitation déclarés chaque année aux assurances
Dans le domaine de la Prévention des incendies dans les habitations, le Groupement Prévention étudie les permis de construire des habitations collectives de 2e, 3e et 4e famille. Des actions auprès des bailleurs sociaux et organismes de gestion sont prévues pour une sensibilisation aux risques d’incendie dans ces types d’immeubles.