convention Valabres

Jacky GERARD, président de l’EcASC de Valabre et Nicole ZIEGLER, présidente du Conseil d’administration du SDIS 29 ont signé la convention en présence du Colonel Sylvain MONTGENIE, Directeur départemental du SDIS 29, du colonel Jean Marc BEDOGNI Directeur de l’Entente VALABRE, du Commandant Pascal PITOR et du Lieutenant-colonel Philippe MERESSE ainsi que d’Olivier CAILLIBOT chargé de la prévention des risques professionnels et majeurs au sein de la ville de Quimperlé, de Georges FISSE, Directeur secteur CRIMSON chez DIGINEXT.

Jeudi 8 février, une convention de partenariat a été signée entre l’Entente de Valabre, Pole Nouvelles technologies et gestion des risques (PONT) représentée par Jacky GERARD et le SDIS 29, représenté par Nicole ZIEGLER. La convention a pour objectif de définir un cadre à la collaboration étroite entre les parties signataires pour l’utilisation et le développement d’un nouveau logiciel d’aide à la gestion des situations de crise (CRIMSON), au sein du projet nommé ANANKE.

La capacité à maîtriser la gestion d’une crise et à assurer le maintien de la sécurité est un challenge important nécessitant – pour être efficace – le recours à des outils d’aide à la décision.

De ce constat est né le projet ANANKE, fruit d’un important travail réalisé conjointement par le Commandant Pascal PITOR, Adjoint au chef du groupement territorial de Concarneau et formateur en gestion de crise, et le Lieutenant-colonel Philippe MERESSE, Directeur du pôle « Nouvelles technologies » de l’EcASC de Valabre.

Très sensible aux risques rencontrés sur son territoire, et notamment le risque inondation, Quimperlé a endossé le rôle de ville-pilote pour tester et développer le logiciel issu du projet ANANKE, contribuant ainsi à son optimisation. Aujourd’hui, le développement du logiciel est porté par la société DIGINEXT.

Véritable outil d’aide au pilotage et de partage de la situation de crise, le logiciel CRIMSON est conçu pour être utilisé au sein des Postes de Commandement Avancé (PCA) des sapeurs-pompiers ou des Postes de Commandement Communaux (PCC).

Il doit permettre :
• Le partage des informations liées à la situation de crise,
• Une visualisation des informations de remontées terrain en temps réel
• Une information et interaction des acteurs et responsables par interface mobile
• La coordination des moyens humains et matériels,
• La gestion des capacités d’hébergement et des moyens privés,
• Le traitement optimisé de l’information,
• Le traitement d’outils graphiques et statistiques,
• Le retour d’expérience.

La solution est pensée pour intégrer à terme :
• La surveillance des réseaux sociaux,
• La gestion de l’alerte de la population,
• L’intégration de sources d’informations multiples (flux drone, flux caméra de surveillance...)

A l'instar de Quimperlé, il est souhaitable que les communes présentant des risques sur leur territoire puissent faire l'acquisition d'un tel outil de gestion des crises.

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