Le Commandant Chantal Le Goff était le chef du service des sapeurs-pompiers volontaires au SDIS 29 avant d'intégrer en 2019 le bureau des sapeurs-pompiers volontaires la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises à Paris.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le commandant Chantal Le Goff, Chef du service des sapeurs-pompiers volontaire du SDIS du Finistère jusqu’à aujourd’hui parce qu’à partir de demain je serai au bureau des sapeurs-pompiers volontaires à la direction générale la sécurité civile et la gestion de crise à Paris mais un autre niveau.

Quel est votre parcours ?portrait rapproché 2 1

Je suis sapeur-pompier professionnel depuis 31 ans. J’ai commencé à Versailles dans les Yvelines et ensuite je suis arrivé ici aux SDIS 29 à Quimper pour m’occuper du service formation qui a connu une grande évolution car au début j’étais toute seule et lorsque j’ai quitté le service on était 13.
Ensuite, je me suis occupé du développement et de fidélisation du volontariat pendant 5 ans et depuis 2013 je suis chef du service des sapeurs-pompiers volontaires qui s’occupe non seulement de la promotion du volontariat mais également de la gestion administrative et financière des sapeurs-pompiers volontaires du département.

Pour vous, c’est quoi être sapeur-pompier ?

Être sapeur-pompier pour moi c’est être utile, avoir un métier qui a du sens. Et de voir que même à un tout petit niveau, ce que l’on fait réussi à faire avancer les choses.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

La diversité des missions. Quand j’ai commencé ce métier de sapeur-pompier, je n’imaginais pas qu’il y aurait un tel panel d’activités possibles. Et le mieux, c’est que ça n’arrête jamais. Jusqu’au dernier jour je pense que j’apprendrais. C’est très enrichissant.

Que pensez-vous de la place des femmes sapeurs-pompiers ?

Elle a beaucoup évolué parce que moi quand j’ai débuté il y a 31 ans c’était pas du tout la même chose ! Nous étions très peu nombreuses et on nous regardait avec des grands yeux étonnés :« Ah les femmes peuvent être sapeur-pompier ? » Alors on répondait « bien évidemment on peut ! » Aujourd’hui, il y a 19 % de femmes sapeurs-pompiers dans le Finistère pour une moyenne nationale de 16 %. C’est bien, mais il faut que ça continue, il reste encore du travail.
Quand j’ai débuté donc en 1987 à Versailles, on était une trentaine d’officier féminin en France , il y en avait très peu. Quand e suis arrivé en Bretagne, j’étais la première femme sapeur-pompier professionnelle.

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