Elle s’est déroulée en présence de Nicole Ziegler, Présidente du conseil d’administration du SDIS 29, Thierry Le Floch, Directeur de l’Entreprise Capitaine Cook, Jean-François LE BLEIS, Elu du Canton de Plonéour-Lanvern et membre du conseil d’administration du SDIS 29, Lieutenant-colonel Matthieu Faure, Chef du groupement de Quimper, Commandant Chantal Le Goff, Chef du service des sapeurs-pompiers volontaires, Lieutenant André Le Floch, Chef de centre du centre d’incendie et de secours de Plozévet, Lieutenant Hervé Kersual, Chef de centre du centre d’incendie et de secours de Pont-Croix, ainsi que les sapeurs-pompiers volontaires concernés.
Capitaine Cook : Partenaire pour le développement du volontariat
Le partenariat avec le SDIS 29 repose sur des conventions qui définissent les besoins et les contraintes des deux parties, permettant d’aménager la disponibilité des agents engagés en qualité de sapeurs-pompiers volontaires aux centres d’incendie et de secours de Plozévet ou Pont-Croix.
Au sein de l’entreprise Capitaine Cook, elle concerne : Thierry Lafond, Alan Le Bras, Landry Le Corre, Xavier Moullec.
La convention de disponibilité prévoit les conditions qui permettront aux sapeurs-pompiers volontaires, outre un retard à l’embauche suite à une intervention, de participer à des interventions importantes sur leur temps de travail et de bénéficier d’une autorisation d’absence minimum de 5 jours par an pour la formation.
Des conventions pour favoriser la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires
Les sapeurs-pompiers volontaires constituent la base de l’organisation des secours en France. Ce sont des femmes et des hommes qui, en parallèle de leur métier ou de leurs études, tout en tenant compte de leur vie familiale, ont choisi de porter secours. Le département du Finistère compte aujourd’hui plus de 2000 sapeurs-pompiers volontaires, soit 82 % des effectifs du corps départemental.
Dans l’objectif de favoriser la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires, notamment en journée, le SDIS 29 a souhaité sensibiliser l’ensemble des partenaires socio-économiques à la problématique du volontariat.
Les conventions de disponibilité, nées par la loi du 3 mai 1996, instaurent certaines mesures en faveur des entreprises qui emploient les sapeurs-pompiers volontaires, offrant ainsi la possibilité aux salariés sapeurs-pompiers volontaires de s’absenter de leur lieu de travail afin de suivre des formations ou de participer à l’activité opérationnelle de leur centre d’incendie et de secours.
Les conventions de disponibilité, un service mutuel
Pour l’entreprise, le sapeur-pompier volontaire, c’est :
- un agent de prévention et de sécurité,
- un conseiller précieux pour l’identification des risques et la mise en place des mesures de sécurité,
- un secouriste entraîné qui peut intervenir immédiatement en cas d’accident auprès de ses collègues,
- un acteur dans la formation des autres personnels,
- un employé sur qui compter (sens des responsabilités, de l’initiative, esprit d’équipe, ...).
Accepter et favoriser le volontariat dans son entreprise, c’est :
- un «plus» sécurité, une attitude préventive,
- contribuer à la continuité et à la qualité des secours de proximité,
- participer à la vie locale comme acteur solidaire, en préservant le tissu social et le réseau d’entraide dans la commune.