Crédit photo et vidéo : SDIS 29|Clara Velly

Vincianne le Saux est sergent-chef sapeur-pompier volontaire au centre d’incendie et de secours d’Elliant depuis janvier 1999. Elle est également aide-soignante dans une maison de retraite dans une unité Alzheimer à Rosporden depuis mai 1994.

Quel a été votre parcours de sapeur-pompier volontaire ?

IMG 9904 1J’ai commencé en janvier 1999 à Elliant par la formation initiale de sapeur-pompier volontaire.
Mon grade actuel est sergent-chef. En 2007, j’ai passé le permis poids-lourd qui me permet de conduire un fourgon pompe tonne ou le camion-citerne grande capacité sur les incendies.

 

 

 

 

Pourquoi avoir choisi de devenir pompier volontaire en plus de votre métier professionnel ?

Jamais cela ne m’était venu à l’idée. Mon mari s’est engagé comme sapeur-pompier volontaire en 1997, ça m’a convaincu. Le fait de le voir partir à n’importe quelle heure, j’avais envie de le suivre. Petit à petit, l’idée me trottait dans la tête. Après plusieurs entretiens, j’ai fini moi aussi par m’engager.

Comment trouvez-vous le temps de concilier votre vie professionnelle, familiale et volontaire ?

Mon mari et moi étions dans la même équipe au début, avant d’avoir notre 1ère fille. Après, nous avons dû changer pour l’organisation à la maison. Nous avons eu 3 enfants et j’ai pu prendre plusieurs suspensions qui m’ont permis de mettre entre parenthèse la fonction mais sans arrêter d’être pompier.
Maintenant que les filles sont grandes, j’ai fait le souhait de retourner dans la même équipe que mon mari. Cela nous permettra d’avoir moins de gardes pour prévoir des repas, sortir... Notre engagement à être sapeur-pompier volontaire est quelque chose de prenant. Mais on a de la chance, nos grandes filles, âgées de 16 et 18 ans gèrent très bien les choses, elles s’occupent bien de leur petite sœur.
Concernant mon travail, je ne peux pas partir. Je me rends disponible uniquement quand je suis sur la commune. Je dois m’occuper des personnes et prendre soin d’eux. Je me concentre sur mon métier qui a aussi un lien avec mon engagement volontaire, j’adore aider les autres !

Avez-vous une intervention marquante à raconter ?

Oui. Sur un accident, la personne était en arrêt cardio-respiratoire, nous avons tenté une réanimation mais elle se vidait de son sang. Nous n’avons pas réussi. J’ai été choqué.

Que diriez-vous pour motiver les personnes à s’engager ?

Le fait d’aider les autres, ça fait du bien. Le sourire que tu as en retour, la reconnaissance. En fin d’année, quand on passe pour les calendriers, les personnes nous attendent avec impatience. Nous discutons beaucoup avec elles, ils sont contents de nous voir, ils nous remercient, encore et encore. La reconnaissance que tu as en retour est énorme.

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