L’exercice répondait à plusieurs niveaux d’objectifs :
- Se préparer face à la menace terroriste ;
- Tester la mise en œuvre du plan ORSEC Secours à Nombreuses Victimes (SNV) ALPHA, complémentaire au plan ORSEC SNV, et approuvé par le préfet du Finistère le 21 juillet 2017 ;
- S’entraîner en interservices en prenant en compte les règles d’intervention spécifiques à ce type de catastrophe.
Au total, ce sont près de 420 intervenants qui ont participé à cet exercice joué dans des conditions le plus proche possible de la réalité, parmi lesquels : la gendarmerie, la police, les sapeurs-pompiers, le SAMU, la Croix-Rouge, les démineurs, les psychologues de la cellule d’urgence médico-psychologique ainsi que des représentants de l’Agence Régionale de la Santé (ARS), de la mairie de Plougastel-Daoulas et du conseil départemental. A noter parmi les intervenants, la présence d’élèves de l’institut de formation des ambulanciers de l’Ordre de Malte qui ont endossé le rôle de victimes.
L’exercice a permis l’activation d’une cellule de crise en préfecture à Quimper (le COD : Centre Opérationnel Départemental), d’un poste de commandement mobile sur le terrain et d’une cellule de crise du parquet à Brest.
Pour les sapeurs-pompiers, l’exercice a aussi permis de tester les nouveaux équipements de protection balistiques (gilets porte-plaques et casque) dont le SDIS 29 a fait l’acquisition, ainsi que le dispositif SINUS – un logiciel de dénombrement des victimes.
Grâce à l’apposition d’un bracelet muni d’un QR code, les victimes sont enregistrées dans une liste unique partagée par l’ensemble des services et sont suivies tout au long de leur prise en charge.
Crédit photo : SDIS 29|Cellule audiovisuelle|Lionel Ladan et Sébastien Golhen