Le Médecin de classe exceptionnelle, Dominique Pham, a pris ses fonctions de Médecin-chef au sein du SDIS 29 le jeudi 2 mai.
Né à Lyon, 48 ans, marié, 2 enfants, 15 ans d'ancienneté de sapeurs-pompiers, voilà esquissé le rapide portrait du Médecin Dominique Pham qui devient le nouveau Médecin-chef du SDIS du Finistère après 7 ans en qualité de Médecin-chef adjoint au SDIS de l'Isère.
"Comment êtes-vous devenue sapeur-pompier ?
Je suis Médecin depuis 1990. Je suis passé par le bataillon des marins-pompiers de Marseille en 1992
Après avoir été urgentiste et médecin du sport, je suis devenu généraliste en Haute-Savoie de 1998 à 2002. Le SDIS de ce département m'a immédiatement demandé d'intégrer le SSSM en qualité de Médecin sapeur-pompier volontaire.
En 2002 a été créé le concours de Médecin sapeur-pompier professionnel que j'ai obtenu. C'était une nouvelle opportunité et une suite logique dans ma carrière.
J'ai été ensuite recruté comme Médecin de groupement au SDIS de Haute-Savoie la même année. Puis en 2005, j'ai occupé les fonctions de Médecin-chef adjoint.
Pourquoi avoir choisi le Finistère ? N'est pas trop difficile de venir au bout du monde ?
J'ai toujours vécu dans les montagnes. Autant professionnellement que personnellement, je voulais changer d'horizon et aborder les problématiques maritimes.
Pour ma part, je suis habitué à déménager et à redémarrer sur de nouvelles bases. C'est pour les enfants que c'est plus difficile, bien qu'ils se soient déjà fait de nouveaux amis.
Quels sont vos objectifs pour le groupement santé ?
Un travail important a été réalisé par mes prédécesseurs et par l'équipe en place. Néanmoins nous souhaitons, avec le Directeur départemental, relancer une dynamique au sein de ce groupement. Il y a également de nombreuses attentes de la part des personnels.
Plus globalement, il y a 2 enjeux importants pour notre groupement :
- la santé au travail – le groupement santé ne doit pas se résumer à l'aptitude. Nous devons dépasser cette vision binaire « apte – inapte ». Notre mission doit évoluer vers l'accompagnement des personnels et la préservation de leur santé.
- Au niveau opérationnelle, nous devons développer le travail avec les partenaires internes (personnels non-médicaux) et externe (SAMU). Avec ces derniers, nous ne devons pas être en concurrence mais complémentaires. Il faut se positionner sur ce que ne fait pas le SMUR."