Lydie Ezonen occupe le poste d’assistante de direction à Quimper depuis le 27 mars 2017. Elle est également opérateur sapeur-pompier volontaire au CTA/CODIS depuis octobre 2007.

Quel a été votre parcours de sapeur-pompier ?

Je me suis engagée en 1999, à l’âge de 25 ans, au centre d’incendie et de secours de Châteaulin. Cette première expérience en tant que Sapeur-Pompier Volontaire (SPV) a été très riche, j’ai beaucoup appris au sein d’une équipe à la fois efficace et conviviale. En 2007, j’ai poursuivi mon engagement au centre d’incendie et de secours d’Elliant jusqu’en 2014.
Parallèlement, et depuis octobre 2007, je suis aussi opérateur sous statut SPV au Centre de Traitement de l’Alerte (CTA) qui réceptionne les appels 18/112 du département et déclenche les secours ainsi qu’au Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS) qui coordonne et gère les interventions.

Vous êtes également personnel administratif à la direction. Quelles fonctions occupez-vous ?

J’ai été recrutée au SDIS 29 en octobre 2002 en tant qu’opérateur au CTA-CODIS sous statut de personnel administratif et technique. J’ai ensuite évolué vers la fonction d’assistante administrative au sein du bureau du volontariat en 2007, puis du groupement prévention en 2011.
Depuis 2017, j’ai intégré le service de l’administration générale où j’occupe les fonctions d’assistante de direction. Je collabore aussi régulièrement aux missions du service communication.

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Pourquoi avez-vous choisi de devenir sapeur-pompier en plus de votre métier ?

C’est une passion familiale ! Mon père et son épouse ont été sapeurs-pompiers volontaires pendant 20 ans. Ma sœur, mon frère et mes deux beaux-frères sont aussi engagés dans le Morbihan. Et sans oublier mon conjoint, sapeur-pompier volontaire au centre d’incendie et de secours de Briec-de-l’Odet depuis 18 ans.
C’est notre père qui nous a transmis cette volonté d’aider, de se rendre utile et disponible pour les autres.
Que pensez-vous de la présence des femmes chez les sapeurs-pompiers ?
Et pourquoi les femmes n’auraient-elles pas sa leur place chez les sapeurs-pompiers ? Elles ont autant leur place que les hommes ! Nous sommes complémentaires.
Pour ma part, je me sens plus à l’aise sur les interventions de secours à personne plutôt que sur les opérations de tronçonnage par exemple, mais chaque femme est différente...

Que diriez-vous à une personne qui souhaite devenir sapeur-pompier ?

Aider les autres est une vraie passion, c’est dans ma nature ! A travers notre engagement, on vit des moments très forts dans la joie comme dans la douleur. On ressent toujours de la satisfaction à avoir été utile. De la reconnaissance aussi.
Pousser la porte d’un centre d’incendie et de secours, c’est découvrir une grande famille où la cohésion d’équipe est importante. On est tous très soudés.
Grâce à la formation, on acquiert avec le temps de nouvelles compétences et des capacités d’adaptation pour faire face à toutes les situations. C’est vraiment une expérience très enrichissante.

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