exercice attentat

Une simulation d’attentat terroriste a eu lieu ce mercredi 28 juin à l’Athéna, une salle de spectacles située sur la commune d’Ergué-Gabéric.

Sur le parvis de l’Athéna, les visiteurs affluent pour assister à un spectacle qui a lieu dans l’après-midi. Soudain, deux individus armés surgissent d’un véhicule stationné sur le site et ouvrent le feu sur la foule occasionnant de nombreuses victimes au fur et à mesure de leur progression, sur le parking, puis dans le hall et jusqu’à l’intérieur même de la salle. L’alerte est donnée à 13h05.
Tel est le scénario d’une simulation de tuerie de masse organisée par la préfecture du Finistère. Un exercice grandeur nature qui a mobilisé pas moins de 250 intervenants parmi lesquels : la police, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, le SAMU, les associations de secouristes (Croix Rouge Française et Ordre de Malte), les démineurs, les psychologues de la cellule d’urgence médico-psychologique ainsi que des représentants du parquet de Quimper, de l’agence régional de la santé, de la mairie et du conseil départemental. L’exercice s’est déroulé sous le regard attentif de policiers du RAID venus pour l’occasion en qualité d’observateurs.

A noter parmi les intervenants, la présence de 70 personnes – 13 personnels administratifs et techniques du SDIS 29, 45 élèves aides-soignantes de l’IFPS et 12 personnels du centre culturel de l’Athéna – qui ont endossé le rôle de victimes.

L’exercice répondait à plusieurs niveaux d’objectifs :
- Se préparer face à la menace terroriste ;
- Tester le projet de plan ORSEC Secours à Nombreuses Victimes (SNV) ALphA, complémentaire au plan ORSEC SNV avant son approbation par le préfet du Finistère ;
- S’entraîner en interservices en prenant en compte les règles d’intervention spécifiques à ce plan de secours ;
- Tester la chaîne d’alerte (coordination des services intervenants, prise en charge des victimes, communication interservices, etc.).

Pour les sapeurs-pompiers, l’exercice a aussi permis de tester le dispositif SINUS qui permet de suivre les victimes en temps réel par l’apposition d’un bracelet doté d’un code barre et d’une fiche médicale de l’avant.

« Le terrorisme, c’est un phénomène global qui concerne l’ensemble du territoire, y compris le Finistère. Il est important que l’on soit prêt à réagir s’il devait se produire un événement de ce type » a expliqué Martin Lesage, directeur de cabinet du préfet, à l’issue de l’exercice qui constituait une première dans le département.

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Crédit photo : SDIS 29|Cellule audiovisuelle|Steven Izol

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