Crédit vidéo : SDIS 29|cellules audiovisuelle et drone|Julien Trévarin, Lionel Ladan et Pascal Pitor
A l’occasion d’un spectacle, des assaillants font irruption dans l’établissement, munis d’armes lourdes et occasionnant sur leur passage de très nombreuses victimes. Tel est le scénario d’une simulation de tuerie de masse organisée par la préfecture du Finistère.
Au total, ce sont près de 500 intervenants qui ont participé à cet exercice, joué dans des conditions le plus proche possible de la réalité, parmi lesquels : la police, les démineurs, les sapeurs-pompiers, le SAMU, la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) des centres hospitaliers, les marins-pompiers, les associations de secouristes (Croix Rouge Française et Ordre de Malte) ainsi que des représentants du parquet de Brest, de l’agence régionale de la santé, de la mairie, de Brest Métropole Océane et de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).
Des étudiants en soins infirmiers, aides-soignants, anesthésistes du CHRU de Brest et des étudiants aides-soignants de l’IFSO de Landerneau ont endossé le rôle des victimes pour l’occasion.
L’exercice répondait à plusieurs niveaux d’objectifs :
• Se préparer face à la menace terroriste ;
• Mettre en œuvre le plan ORSEC SNV Alpha, approuvé par arrêté préfectoral du 21 juillet 2017 ;
• S’entraîner en interservices en prenant en compte les règles d’intervention spécifiques à ce type de plan de secours ;
• Tester la chaîne de communication interservices.
Pour les sapeurs-pompiers, l’exercice a aussi permis de mettre en œuvre l’application SINUS V3, un logiciel de dénombrement des victimes.
« Ce type d’exercice permet de travailler les procédures opérationnelles communes, de s’entraîner à acquérir tous les automatismes en cas d’intervention impliquant de nombreuses victimes, situation rare mais qui nécessite des réflexes particuliers » souligne le Commandant Alain QUERE, pilote de l’exercice pour le SDIS 29.